Comment améliorer la qualité d’une photo imprimée sur toile ?

Imprimer ses propres photos et images fait partie des moyens d’immortaliser des instants précieux que l’on souhaite pouvoir conserver sur un format matérialisé. Dans nos vies modernes, prendre une photo est devenue si simple, grâce aux smartphones et appareils photo numériques, que la quantité de photos prises de par le monde ne cesse d’augmenter de manière croissante, ce qui a un effet direct sur le nombre de photos imprimées.

Nombreux sont les supports possibles et la qualité d’une photo avant impression nécessite parfois des retouches selon le format final et les détails contenus dans le sujet ou l’arrière-plan que l’on souhaite conserver.

Parmi les supports possibles, la photo sur toile reste très prisée, de par l’effet original intrinsèque qui y est lié. Une fois que l’on sait comment créer une toile photo sur mesure, il est appréciable de savoir comment optimiser la photo d’origine, afin que la qualité d’impression sur un tel support (notamment l’impression sur toile grand format) reste la plus esthétique possible. Voyons comment procéder.

Comment savoir si une image possède la bonne résolution avant impression ?

Les paramètres sont multiples, mais il est assez simple de réussir à déterminer les éléments de qualité d’une photo pour les impressions sur toile. Voici quelques notions de base que nous allons observer ensemble.

Augmenter la résolution lorsque la taille du support augmente : le rôle du DPI

Invisibles à l’œil nu, les pixels, de minuscules grains de couleurs, constituent le principe d’une photo numérique. La concentration de ces pixels peut varier de quelques centimètres de distance sur une unité de surface donnée : cela s’appelle le « DPI ». Le DPI signifie « Dots per inch », ou « points par pouce » en français.

En clair, il s’agit du nombre de pixels par unité de surface mesurée en pouces. Il est alors simple de conclure que plus ce DPI est élevé, plus il y a de pixels dans le fichier, et meilleure est la résolution de l’image ou de la photo.

Quelle résolution d’image en mégapixels pour un agrandissement ?

Parfois, on parle en mégapixels pour définir la qualité d’une photo (par exemple sur les capteurs des appareils photo numériques). Ce ne sont pas de nouveaux pixels par rapport à ceux du DPI, mais juste une autre technique pour définir la qualité d’une photo par rapport à ses dimensions.

Par exemple, une photo contenant 300 DPI et mesurant 20 x 30 cm (soit 7.87 x 11,8 pouces) possède 800 370 016 pixels. On peut alors dire que c’est une qualité de photo de 8,3 mégapixels de résolution, soit un niveau suffisant qui répond aux exigences d’une impression pour un format 20 x 30 cm.

Comment préparer et vérifier gratuitement ses photos grâce aux éditeurs en ligne ?

Les sites d’impression en ligne mettent à disposition de leurs clients des éditeurs en ligne, qui permettent de jauger la qualité d’une photo et sa résolution en fonction des dimensions désirées après impression et des options choisies. Cela permet de s’assurer, avant l’impression, que le rendu sera à la hauteur des attentes et que la photo n’a pas besoin de subir un rééchantillonnage.

Le standard des 300 pixels ou comment augmenter la résolution d’une image ?

Comme vue précédemment, la résolution d’une image dépend de son nombre de pixels. Évidemment, cela impacte également la taille du fichier, car il y a un rapport entre la définition d’une photo et la taille maximale du fichier qu’elle représente. Il existe de nombreux formats de fichiers photo (JPEG, TIFF, GIF, BMP, etc.).

À format équivalent donc, plus une image sera qualitative (et contiendra donc de pixels), plus son fichier sera volumineux. Mais attention, car certains formats sont plus gourmands que d’autres en termes de volume, sans que cela soit nécessairement le signe d’une meilleure qualité. Il faut donc bien comparer deux images différentes selon un même format. On considère souvent qu’une résolution de 300 pixels est suffisante pour une impression de photo en format standard, mais il faut bien penser à reconsidérer cela en fonction de la taille finale de l’image.

La taille du fichier est donc corrélée au nombre de pixels contenus dans l’image. Si l’on souhaite augmenter la qualité d’une photo, afin d’effectuer une impression sur toile, il existe plusieurs méthodes.

Augmenter la résolution du capteur de l’appareil photo avant la prise de vue, en réglant les paramètres dédiés à cet effet dans l’interface.
Si la photo est déjà prise, effectuer un rééchantillonnage grâce à un logiciel de retouche photo spécifique.
Si la photo est téléchargée dans l’éditeur d’un imprimeur en ligne, faire un rééchantillonnage en ligne.

Vous l’aurez compris, un rééchantillonnage consiste à augmenter ou diminuer le nombre de pixels, selon que l’on souhaite augmenter ou diminuer le format de l’image. Plus généralement, on cherche à augmenter le nombre de pixels, car une impression sur toile est nécessairement plus grande qu’une simple photo.

L’augmentation du nombre de pixels se fait de manière logicielle : les pixels vont être dupliqués et insérés, afin d’éviter que les pixels initiaux ne soient trop agrandis et qu’ils donnent un effet granuleux ou flou de par une trop grosse taille. C’est également ce que l’on nomme une photo trop « pixelisée ».

Les autres constituantes d’une qualité photo

Avant une impression sur toile, il n’y a pas que la résolution à vérifier, bien que cela soit le point clé de la qualité finale de l’image sur toile.

La gestion des couleurs pour une impression maîtrisée

Les couleurs représentent également un aspect considérable du rendu final d’une impression sur toile. Il faut bien considérer qu’un écran émet de la lumière, alors que le papier ne fait que la réfléchir. Par conséquent, une impression papier sera toujours plus sombre que sur l’écran. On parle de température des couleurs.

On peut également vérifier qu’il n’y a pas de blancs ou de noirs purs (excepté pour les rayons du soleil ou les scènes nocturnes). On vérifie également, grâce à l’aide de l’éditeur en ligne, s’il n’existe pas de valeurs écrêtées (c’est-à-dire trop hautes), ce qui diminuerait l’éclat des couleurs à l’impression.

Les effets de retouche et de suppression des défauts

Une magnifique photo gâchée par un bout de doigt, c’est malheureusement un défaut courant, tout comme l’effet « yeux rouges ». Heureusement, il est souvent assez simple de remédier à de tels désagréments, grâce au recours à un logiciel proposant des options basiques.

L’option « tampon » permet de remplacer aisément un bout de doigt par un bout de ciel identique à celui de la photo.
L’option anti « yeux rouges » fonctionne facilement et est parfois accessible directement sur les interfaces et applications photos.
Une multitude d’effets et de réglages permet de modifier et d’améliorer une image pour mieux répondre aux exigences du photographe.

Pour conclure, améliorer la qualité d’une photo avant une impression sur toile correspond à peu de chose près à ce qui doit être observé pour une impression classique. En premier lieu, il faut impérativement se préoccuper d’ajuster la résolution de l’image en fonction de la taille désirée pour l’impression.

Ensuite, il suffit de se concentrer sur l’image en elle-même. Convient-elle à la recherche esthétique ? Faut-il modifier ses couleurs ou l’imprimer en noir et blanc ? Doit-on y supprimer un détail ? Etc. Une fois que toutes ces questions ont obtenu une réponse, la mise en impression peut se faire sans que le doute du résultat final vienne parasiter l’attente de la réception de cet objet si ardemment désiré.

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