Le livre photo est un document chèrement entretenu par de nombreuses personnes. Son rôle de gardien des souvenirs et de remède contre la nostalgie justifie tout le prix qu’on lui attache. Toutefois, pour devenir ce livre spécial que l’on prend plaisir à feuilleter, il importe de prendre soin de chaque étape de sa conception parfois complexe.
Grâce à nos astuces pour personnaliser son livre photo et réussir son album, le processus est largement simplifié. L’une des étapes, qui rend la tâche difficile à bien des personnes, reste justement la mise en page. Découvrez comment la soigner pour un livre photo réalisé avec succès.
Bien choisir son éditeur
Pour créer un livre photo réussi à partir de photos prises à diverses occasions, on peut piocher dans une riche panoplie d’outils de création. Connues sous l’appellation d’éditeurs, ces plateformes d’aide à la réalisation proposent de nombreuses fonctionnalités pour vous accompagner durant l’exercice.
La clé d’une mise en page soignée est donc avant tout de bien choisir l’éditeur, à savoir celui qui offre plusieurs options de mise en page. Toutefois, la pluralité de choix ne garantit pas forcément un résultat final soigné. Il faut encore s’assurer que l’interface proposée pour la mise en page est assez ergonomique pour un usage aisé.
Choisir sa mise en page
Lorsqu’on a opté pour son éditeur, le choix à faire parmi les mises en page proposées peut vite devenir complexe, surtout qu’il n’existe pas de règle standard et définitive pour réussir cette étape.
Le design du modèle, le résultat final escompté pour son album, les préférences et la nature du livre photo restent cependant des repères à prendre en compte. De toute évidence, chaque mise en page proposée présente des particularités et avantages bien à elles. Les options les plus courantes sont entre autres :
- la pleine page, une mise en page qui permet d’afficher une photo par page et reste idéale pour la création d’un catalogue, d’un livret photographie cuisine ou d’un petit livre photo ;
- le chevauchement, un modèle qui permet de superposer les photos sur une même page ;
- la répartition aérée, qui permet une organisation sans encombrement des clichés de la page ;
- l’inclinaison, qui permet une disposition oblique pour une meilleure mise en valeur des clichés ;
- la mise en page « grande surface« , où les photos occupent tout l’espace de la page.
À défaut d’opter pour des modèles typiques de mises en page, on peut aussi créer soi-même une mise en page personnalisée. Ainsi, certains éditeurs facilitent la tâche en offrant la possibilité d’un agencement réussi entre divers modèles.
Opter pour la simplicité
L’envie de choisir la mise en page la moins ordinaire pour un résultat final bluffant peut faire commettre l’erreur de l’encombrement. Pour ne pas risquer de s’y confronter, la sobriété est une astuce à suivre pour une mise en page soignée. Pour l’appliquer, on peut par exemple laisser les pages respirer, en y incorporant des espaces blancs ou en se contentant d’une seule photo par page.
Veiller à la cohérence
La réalisation d’une mise en page pour son livre photo se prête à toutes les envies et fantaisies. L’harmonie reste cependant un garde-fou pour un résultat final qui ravira les yeux. Ce principe s’applique à tous les éléments de la mise en page, des couleurs de fonds aux cadres, en passant par les polices de caractères.
En termes de couleurs, il est notamment recommandé de ne pas en choisir plus de 3 pour une même page. Par ailleurs, chaque coloris choisi doit cadrer avec le thème du livre. À titre d’exemple, le vert et le bleu s’allieront tout particulièrement aux photos de paysage. Le blanc et le noir quant à eux se marient à n’importe quel thème.
En ce qui concerne les polices de caractère, la règle de cohérence recommande de se limiter à 2 ou 3, tout en veillant à choisir la bonne police pour la photo correspondante. Ainsi, les polices de caractères à empattement traditionnel iront tout à fait avec les photos en blanc et noir, pendant que celles arrondies se prêteront mieux aux photos de famille généralement vives et colorées.
Autre exemple typique de mariage réussi entre photos et polices de caractère : associer une même police pour le haut d’une page avec une autre police pour les éventuels commentaires et légendes des images.
Oser les mélanges
Le livre photo étant un document assez personnel, le respect de l’harmonie n’exclut aucunement la prise de certaines libertés. Pour une mise en page soignée, il n’est donc pas interdit d’être imaginatif et d’oser le mélange entre unité et diversité sur chaque page.
On peut ainsi opter pour un arrière-plan unique et des agencements de photo variés, enrichis de cliparts, de textes, etc. Loin de bousculer l’équilibre de la mise en page, cette astuce la rend plus dynamique, plus fraîche et plus moderne. L’envie d’ouvrir la couverture et de feuilleter chaque page sans empressement devient alors irrésistible.
Veiller à l’ordre des pages
Puisqu’on ne peut pas parler de mise en page sans évoquer la pagination, il importe de s’y intéresser de près.
En effet, grâce à la richesse de certains éditeurs, réussir la pagination est tout aisé. Certaines interfaces de création de livre photo permettent ainsi de repérer la page de couverture et toutes celles qui composent le livre photo. Il n’est donc plus nécessaire de perdre du temps en pagination ou comptage de pages.
De façon générale, la première page correspond à la page de couverture. Quant aux pages paires, elles sont disposées à gauche de la reliure du livre photo imprimé, là où les pages impaires sont à droite.
Choisir un bon gabarit
De nombreuses techniques de mise en page d’un livre photo suggèrent un enrichissement des pages avec du texte. Pour une cohabitation réussie entre ces anecdotes, commentaires et légendes, il faut donc choisir un gabarit. Ce dernier désigne des lignes de repère horizontales et verticales placées sur l’espace de la page. Lesdites lignes servent à aménager des blocs dans lesquels se positionnent textes et images. Leur rôle est également d’aérer davantage les pages pour une mise en page plus aérée, afin de faciliter la lecture.
Autres astuces pour soigner sa mise en page
En plus des règles et techniques susmentionnées, il existe un lot d’astuces, qui n’aident pas moins à soigner la mise en page de son livre photo. Ainsi, il est recommandé :
- de ne pas employer plus de 2 formats photo par page ;
- de garder sur toutes les pages le même espace entre les images et le bord du livre ;
- d’utiliser les mêmes arrière-plans ou cadres ;
- de soigner la rédaction en cas de commentaires et d’éviter les descriptions trop longues ;
- de représenter un même thème pour chaque page ou double page ;
- de toujours commencer par un nouveau thème sur la page de gauche, avant de le terminer sur une page de droite ;
- etc.
En clair, soigner la mise en page de son livre photo, c’est oser l’originalité et les nouveautés, tout en respectant les impératifs de la mise en page. Il s’agit des règles basiques d’harmonie, de simplicité et d’équilibre. Assez flexibles, ces règles s’adaptent à tous les thèmes et permettent de reproduire diverses mises en pages selon les goûts de chacun et l’outil de création choisi.
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